Anciens éditos

Catherine Strasser, entrepreneure et marraine de l’événement Talents de Femmes, répond au journaliste de l’hebdomadaire La Semaine
 

« Il faut bien sûr continuer à tout faire pour parvenir à ce que le droit des femmes soit respecté parce qu’il n’y a aucune raison pour qu’une femme n’ait pas les mêmes droits qu’un homme et cela est valable à l’échelle mondiale. Comme il n’y a aucune raison pour qu’elle ait un salaire inférieur à compétences égales. Pour une seule et bonne raison, c’est que la femme est un homme comme les autres. Cela est peut-être un travers professionnel de ma part mais cette journée de la femme devient, selon moi, très marketing.
 
De plus, il faut distinguer la Journée de la Femme qui souhaite mettre en lumière les inégalités professionnelles de la Journée de la Femme qui dénonce les violences faites aux femmes dans le monde, les discriminations, les violences, la privation d’éducation scolaire… Tout comme il faut attirer l’attention sur les inégalités, à la nationalité, à la préférence sexuelle, à l’âge…
Mais, dans tous les cas, une dose homéopathique tous les jours a certainement un effet plus pertinent qu’une seule journée.
 
A certains postes de pouvoir, on a tendance à reproduire les mêmes erreurs que l’on soit un homme ou une femme. En tout cas, cela mérite que l’on soit prudent dans les attaques que l’on fait aux hommes. Les femmes peuvent parfois être ennemies de la femme. Je suis persuadée que l’égalité professionnelle est un travail à mener à deux, hommes et femmes. Je suis très positive car je connais beaucoup d’hommes qui oeuvrent pour la promotion et l’égalité professionnelle des femmes.
 
Les temps changent, les choses avancent. Nous élevons nos filles et nos garçons différemment. Je me sens la fille de ma mère et de ma grand-mère et j’ai appris des choses que les hommes de mon âge n’ont pas apprises. Mais cela va s’effacer car nous élevons aujourd’hui nos enfants, filles et garçons, avec les mêmes valeurs.
Il faut rester vigilant mais je suis confiante, les choses avancent et, j’ose le dire, c’est en grande partie… grâce aux hommes ».
 
La Semaine, 5 mars 2015
   


  

Du coup, je les compte … Essayez vous aussi ?
 

A l’agence on aime les mots, mais certains un peu moins….

 

Je tiens, me retiens d’évoquer mon sentiment depuis plusieurs mois.
J’ai senti la contamination prendre naissance dans les rangs des étudiants de l’Université.
Amusée, j’ai constaté sa progression rapide.
Tous, toutes, usaient de l’expression « du coup » expression facile, traduisant l’évidence de leur démonstration. Du coup, tout devenait simple, le connecteur logique à toute narration, description, prise de décision même !

 

La tension montait plus je constatais qu’on l’employait dans un même discours, un nombre insensé de fois.

 

Le procédé de l’échantillonnage m’étant cher, lors d’un cours dispensé à l’Université, alors que plusieurs étudiants s’apprêtaient à exposer leurs travaux, je choisis discrètement une étudiante dans l’amphithéâtre, et je lui confiai la mission de décompter, le nombre de « du coup » prononcés en un exposé de 12mn par un étudiant.
Le pic atteint fut 18 fois en 12mn. Le virus était bien installé, puisqu’aucun des 6 exposés n’échappât à la citation préférée de l’année.

Un peu de recherche sémantique. Que nous livrent comme secret Le Littré, Le Larousse et quelques recherches sur cette expression :
• Locution adverbiale : de ce fait, en conséquence
• Fait partie des connecteurs argumentatifs qui exprime un lien de causalité
• Demande normalement une lecture circonstancielle. En tout cas, la prémisse doit mentionner un évènement qui permet de présenter la conclusion comme une transition
 
Le virus se mit à gagner du terrain et je constatai quelques semaines plus tard, que « du coup » s’était même insidieusement installé dans les discussions de mes amis, dans les échanges professionnels, et même au cœur des discours politiques.

 

« Du coup », j’en appelle à votre vigilance. Tentez l’expérience avec votre entourage et inoculez rapidement quelques solutions alternatives, qui « du coup », peuvent faire l’affaire :
• Finalement
• Evidemment
• Nécessairement
• Par conséquent
• A la suite de quoi
• De ce fait
• Dans ces conditions
• Par la même occasion

 

Pour aller plus loin, je vous invite à lire une bonne étude sur le sujet : http://munin.uit.no/bitstream/handle/10037/3647/thesis.pdf?sequence=1

 

Message personnel : à M, à L, à J et à T… « Du coup », un traitement rapide est désiré.

 
 
 


 
 

Journée de la Femme .. Je reste positive, les progrès sont là..
 

« Je suis convaincue que la mixité est la clé de la compétitivité, la source de l’intelligence et de l’innovation dans le monde professionnel comme dans notre quotidien »
 
A présent, la mixité dans le monde politique nous est acquise par le droit, même si l’application parfaite en sera longue, à nous de la faire vivre dans nos entreprises. Les femmes doivent prendre conscience que leur positionnement dans le monde des affaires est souvent convoité et qu’elles doivent oser à présent briser le plafond de verre.
 

Les jeunes diplômés qui arrivent sur le marché du travail, ont compris que la mixité était un équilibre essentiel dans le monde de l’entreprise, faisons-leur confiance.
 
Bien sûr, nous devons rester vigilantes et continuer à œuvrer pour cette mixité, lever des yeux assurés vers ce plafond de verre, décoller nos talons aiguilles des planchers collants et oser… plutôt que de longer les parois glissantes.
 
«  Rester exigeantes»
L’exigence que nous nous imposons d’acquérir toutes les compétences nécessaires avant d’accepter une promotion professionnelle nous freine bien souvent, là où un homme acceptera sans forcément toutes ces précautions.
 
Mais je me plais à remarquer souvent que « l’exigence » que nous nous imposons, les hommes nous la reconnaissent, en profitent certes, mais nous l’envient sans l’avouer.  
 
Je crois que nous serons réellement sur le chemin de l’égalité, le jour où les hommes et les femmes s’imposeront la même exigence dans le travail. La route de l’égalité professionnelle est longue, mais les progrès sont visibles.

   


  

Pourquoi créer une agence en Stratégie de Marque et d’Entreprises ?
 

Parce que positionner une marque est réellement la phase d’une démarche stratégique qui me passionne… Cette étape doit être la priorité avant toute action de communication et souvent on la néglige..
Trouver la place que va occuper le service ou le produit de nos clients dans l’esprit de leurs consommateurs ? la raison pour laquelle ils vont être choisis plutôt que leurs concurrents ?

 

C’est aussi accepter une prise de risque qui fait partie de la phase de conseil.
Je prends souvent l’exemple des eaux minérales, pourquoi êtes-vous comme moi persuadés que Contrex, fait maigrir plus qu’Evian ? Parce que la stratégie de  marque l’a POSITIONNE ainsi dans votre inconscient et que devant le linéraire de votre supermarché, Contrex est votre partenaire minceur, et Evian la meilleure eau pour votre bébé,  parce que source de jeunesse de votre corps.. Chaque marque est bien en place dans votre esprit.. et tout le monde est content, sur sa part de marché !
Le cœur de métier de Make Sense c’est avant tout, vous aider à prendre le risque d’avoir un discours de marque ou d’entreprise différenciant…

 
Le petit  « plus » de l’agence, c’est son expertise sur la cible féminine et le digital.

 

Les femmes sont des cibles complexes mais influentes. Je suis persuadée que les marques doivent revoir leur cliché de la « ménagère de moins de 50 ans ». Aujourd’hui cette cible n’existe plus, « la ménagère de moins de 50 ans a aujourd’hui près de 70 ans » !

Etre femme aujourd’hui,  c’est être pluriELLE, tour à tour… jeune-femme, femme, maman, manager, cadre, chef d’entreprise, entrepreneure, assistante, femme au foyer, mariée, pacsée, célibataire …
 
Etre femme, c’est être tout cela à la fois, c’est pourquoi le discours d’une marque, d’une entreprise, d’une institution, doit tenir compte de toutes ces sensibilités.
 La communication vers cette cible doit résonner, raisonner et faire sens.

 

Un chiffre : 85% des biens et services vendus dans la monde, sont influencés par les femmes, même l’achat de la voiture familiale.



 

De plus en plus de femmes sont digitales, et donc très influentes. Elles tissent leur toile sur la toile…. les bloggeurs les plus influents, sont d’ailleurs des bloggeuses et les études d’audience ne s’y trompent pas en consacrant une attention toute particulière à la segmentation des Digital Mum…
Quelle maman n’a pas passé des heures sur le site Doctissimo pour vérifier les symptômes du petit dernier dont la température ne baisse pas ?  La cible est là, à portée de main, toutes les marques peuvent la cueillir, mais encore faut-il le faire stratégiquement.
Aujourd’hui, les femmes ne se retrouvent pas toujours dans les campagnes de publicité, aussi belles soient-elles.
 
On a l’impression que les marques ne tiennent pas compte de notre sensibilité féminine et de nos réelles attentes.

 

• Très sincèrement, ce n’est pas parce que nos rasoirs jetables sont roses, qu’on ne préfère pas utiliser celui de notre homme.

 

• Ce n’est pas parce que nos grands-mères croyaient que « Ariel lavait plus blanc », qu’on doit, nous aussi, continuer à le croire.

 

• Ce n’est pas parce qu’on hurlera après notre adolescente qu’elle ne doit pas plonger toute cuillère baissée sur le pot de Nutella, qu’on ne le fera pas quand elle sera  au lit.

 

• Sur le net, vous comparez Messieurs les produits, leurs descriptifs, …, mais le clic de la commande en ligne appartient le plus souvent aux femmes, votre femme, ou vos assistantes, directrice des achats, …

 

• En communication politique, les femmes attendent aussi d’être convaincues par des arguments qui les touchent dans leur sensibilité, leurs réelles attentes sans une focalisation sur des seuls problèmes de garde, de crèches …

 

• On parle beaucoup des réseaux professionnels masculins, mais même s’ils sont plus discrets, les réseaux professionnels féminins n’ont rien à leur envier.. C’est un vrai mouvement de fond depuis quelques années, le nombre de réseaux professionnels féminins a explosé. Au cœur des réseaux, les femmes sont concrètes et volontaires, leur engagement est réel et surtout on y côtoient des femmes professionnelles d’expérience mais aussi de jeunes diplômées, la transmission d’expériences est réelle.

 

Ainsi makesense met à disposition de valeurs d’analyse et de bon sens qui serviront à vous construire des campagnes pertinentes et influentes.
Alors faites confiance à Make Sense pour élaborer des stratégies marketing et des stratégies de communication, nous saurons trouver la stratégie pertinente et la plus influente.
Rassurez-vous, au sein de l’agence, nous nous entourons d’hommes, Directeur Artistique, graphistes, webdesigners, concepteurs rédacteurs, leurs regards, leurs idées comptent, et leur part de féminité aussi.
 
 Notre objectif , transmettre une identité juste de notre cible, et être créatrices des valeurs féminines qui feront la différence, dans vos campagnes de communication.